Dans l'introduction de son ouvrage magistral Comores, quatre îles entre pirates et planteurs (tome 1), Jean Martin rappelle dès l'initiale que les Comores "avaient eu le privilège de subir un grand nombre d'invasions".
La fin du XVIIIe siècle "devait précisément être marquée par l'arrivée d'une nouvelle vague d'envahisseurs accompagnés cette fois encore d'un cortège de dévastations et de pillages". C'était des pirates venus de Madagascar, descendants, au sens propre et figuré, de pirates venus un siècle avant.
Après 1820 et des décennies d'assaut, la physionomie des quatre îles était modifiée profondément.
Jean Martin parle de Mayotte, possession française depuis 1841, page 14, comme d'une "dépendance de La Réunion plutôt que de la métropole".